Schweizer Frauen-Nationalteam an EM-Qualifikation: Heute Abend gegen Finnland: Fokus auf Taktik, Mut und realistische Ziele
Die Schweizer Frauen-Nationalmannschaft spielt in ihrer Qualifikationsgruppe gegen Finnland, die Ukraine und den Gastgeber Serbien. In einem offenen Interview gibt Bajkovic eine Analyse der aktuellen Situation – mit einer deutlichen Einschätzung, realistischen Zielsetzungen und einem ehrlichen Blick auf die gegebenen Rahmenbedingungen.
Serbien: Eine Nummer zu gross
„Serbien ist seit langem ein professionelles Team“, stellt Bajkovic gleich zu Beginn klar. Rund 80 Prozent der serbischen Spielerinnen sind in europäischen Top-Clubs oder an US-amerikanischen Universitäten aktiv. Sie trainieren bis zu zehn Mal pro Woche und absolvieren im Schnitt zwei Spiele innerhalb von sieben Tagen. „Wir können gegen ein Team mit dieser Spiel- und Trainingsintensität nicht mithalten“, so der Trainer. Ein Erfolg gegen Serbien sei daher unrealistisch, man wolle sich auf die anderen beiden Gegner konzentrieren.
Fokus: Finnland und die Ukraine
Die realistischen Chancen sieht Bajkovic gegen Finnland und – abhängig von der Aufstellung – gegen die Ukraine: „Unser Ziel ist Finnland. Wenn wir gegen die Ukraine in guter Form sind, können wir ein Ergebnis machen.“ Die Ungewissheit liege derzeit weniger bei der Schweiz, sondern bei der ukrainischen Teilnahme selbst: „Die einzige Frage ist, in welcher Zusammensetzung das ukrainische Team angesichts der bekannten Situation antritt.“
Verjüngung und fehlende Routine
Anders als bei der letzten erfolgreichen Qualifikation vor zwei Jahren, muss Bajkovic dieses Mal auf einige Leistungsträgerinnen verzichten. Athena Grandis, Martina Stucki und Diana Carbalio haben ihre Nationalmannschaftskarriere beendet. Zudem steht Elisa Capaccioli, wichtige Centerspielerin aus der italienischen Liga, nicht mehr zur Verfügung.
„Wir sind stark verjüngt und leider auch ohne ausreichend Vorbereitungsspiele angereist.“ Während es vor zwei Jahren ein intensives Vorbereitungsprogramm gab, konnte dieses Mal lediglich vier Trainingsspiele gegen Tschechien durchgeführt werden.
Taktik statt Kraft
Physisch sieht der Trainer seine Mannschaft im Nachteil. Die Trainingsumfänge in den Heimatvereinen seien begrenzt und mit gelegentlichen zweitägigen Nationalmannschafts-Camps kaum zu kompensieren: „Wir sind körperlich nicht bereit, weil die Trainingsgrundlage in den Clubs nicht ausreicht.“ Dennoch gibt es Hoffnung – im Spielverständnis und in der Technik: „Wir können das technische und taktische Niveau steigern. Wenn wir körperlich mithalten können, liegt dort unsere Chance gegen Finnland und die Ukraine.“
Realismus statt Illusion
Bajkovic spricht offen, vermeidet überzogene Erwartungen und bleibt dennoch kämpferisch. Das Ziel ist klar definiert: mit Mut, kluger Taktik und Teamgeist gegen Finnland und die Ukraine bestehen – auch ohne die ganz große internationale Routine.
Für Vladimir Bajkovic wäre eine Qualifikation zur Europameisterschaft von großer Bedeutung für den Schweizer Frauenwasserball. Sie würde nicht nur die Teilnahme unter den 15 besten Teams Europas bedeuten, sondern auch den internationalen Stellenwert der Mannschaft deutlich stärken. Selbst wenn die Qualifikation nicht gelingt, sieht Bajkovic bereits im Turnier eine wertvolle Erfahrung für das stark verjüngte Team. Langfristig fordert er jedoch mehr Kontinuität: regelmäßige Trainingslager und offizielle Wettkämpfe, um das Team Schritt für Schritt an das europäische Niveau heranzuführen.
Die EM-Qualifikation wird ein Härtetest für das junge, hungrige Schweizer Team. Doch wie so oft im Sport gilt: Wer mit einem klaren Plan und vereinter Energie antritt, kann auch Überraschungen schaffen.
Spielprogramm & Streaming
- 6 Juni, 19:45 Uhr – Schweiz vs. Finnland
- 7. Juni, 18:00 Uhr – Serbien vs. Schweiz
- 08. Juni, 12:45 Uhr – Ukraine vs. Schweiz
🇫🇷
Équipe nationale féminine suisse en qualifications pour l’Euro : ce soir face à la Finlande – entre tactique, courage et objectifs réalistes
L’équipe nationale féminine suisse affronte ce soir la Finlande dans le cadre de son groupe de qualification au Championnat d’Europe, aux côtés de l’Ukraine et du pays hôte, la Serbie. Dans une interview ouverte, l’entraîneur Vladimir Bajkovic propose une analyse claire de la situation actuelle – marquée par une évaluation lucide, des objectifs réalistes et un regard honnête sur les conditions cadres de l’équipe.
La Serbie: un adversaire hors de portée
«La Serbie est une équipe professionnelle depuis longtemps», affirme Bajkovic. Environ 80 % de ses joueuses évoluent dans des clubs européens de haut niveau ou dans des universités américaines. Elles s’entraînent jusqu’à dix fois par semaine, avec en moyenne deux matchs tous les sept jours. «Nous ne pouvons pas rivaliser avec une équipe qui fonctionne à ce rythme d’entraînement et de compétition», admet-il sans détour. Un résultat positif contre la Serbie semble donc hors de portée, et l’attention se tourne vers les autres adversaires.
Objectif: Finlande et Ukraine
L’équipe suisse se concentre sur ses chances réelles contre la Finlande et l’Ukraine: «Notre objectif, c’est la Finlande. Et si nous sommes en forme contre l’Ukraine, nous pourrions faire un bon résultat.» Une incertitude pèse néanmoins sur la composition de l’équipe ukrainienne, en raison du contexte actuel: «La vraie question est de savoir dans quelle configuration l’Ukraine pourra se présenter.»
Un groupe rajeuni et moins expérimenté
Contrairement aux qualifications de 2023, l’équipe actuelle doit faire sans plusieurs joueuses clés. Athena Grandis, Martina Stucki et Diana Carbalio ont mis un terme à leur carrière internationale. De plus, Elisa Capaccioli, une joueuse centrale importante évoluant dans le championnat italien, a annoncé son indisponibilité il y a deux mois. «Nous avons une équipe rajeunie et malheureusement, nous manquons de matchs de préparation.» Cette fois-ci, seuls quatre matchs amicaux contre la République tchèque ont pu être organisés.
La tactique avant le physique
Physiquement, la Suisse part avec un handicap. Le volume d’entraînement dans les clubs est limité et les stages de deux jours en équipe nationale ne suffisent pas à combler ce manque, explique Bajkovic: «Nous ne sommes pas prêtes physiquement, car la base d’entraînement dans les clubs est insuffisante.»
Mais tout n’est pas perdu: l’équipe mise sur sa technique et sa tactique. «Nous pouvons hausser notre niveau de jeu sur les plans technique et tactique. Si nous parvenons à tenir physiquement, alors nous aurons nos chances face à la Finlande et à l’Ukraine.»
Pas d’illusions, mais de l’ambition
Avec lucidité, Bajkovic évite les illusions, tout en gardant l’envie de réussir. Le plan est clair : s’appuyer sur la discipline tactique, la solidarité et l’intelligence de jeu pour surprendre les adversaires directs – même si l’expérience internationale fait encore défaut.
Pour Vladimir Bajkovic, une qualification pour le Championnat d’Europe représenterait une étape majeure pour le water-polo féminin suisse. Elle signifierait non seulement l’entrée dans le cercle des 15 meilleures équipes européennes, mais renforcerait également la reconnaissance internationale de la sélection. Même en cas de non-qualification, Bajkovic considère ce tournoi comme une expérience précieuse pour un groupe fortement rajeuni. À long terme, il appelle à plus de continuité, notamment à travers des stages d’entraînement réguliers et des compétitions officielles, afin de rapprocher progressivement l’équipe du niveau européen.
La qualification européenne sera un véritable test pour cette jeune équipe suisse, ambitieuse mais réaliste. Avec un bon état d’esprit et un plan de jeu solide, tout est encore possible.
Programme des matchs et streaming
- 6 juin, 19h45 – Suisse vs Finlande
- 7 juin, 18h00 – Serbie vs Suisse
- 8 juin, 12h45 – Ukraine vs Suisse
🇮🇹
Nazionale femminile svizzera alle qualificazioni europee: questa sera contro la Finlandia – tra tattica, coraggio e obiettivi realistici
La nazionale femminile svizzera affronterà questa sera la Finlandia nel gruppo di qualificazione agli Europei, insieme a Ucraina e alla padrona di casa Serbia. In un’intervista aperta, l’allenatore Vladimir Bajkovic offre un’analisi chiara della situazione attuale – con una valutazione lucida, obiettivi realistici e uno sguardo onesto sulle condizioni generali della squadra.
La Serbia: un’avversaria fuori portata
«La Serbia è una squadra professionistica da molto tempo», afferma Bajkovic. Circa l’80% delle sue giocatrici milita in club europei di alto livello o in università americane. Si allenano fino a dieci volte a settimana e disputano in media due partite ogni sette giorni. «Non possiamo competere con una squadra che ha questa intensità di gioco e di allenamento», ammette l’allenatore. Un risultato positivo contro la Serbia appare dunque fuori dalla portata, e l’attenzione si concentra sulle altre due avversarie.
L’obiettivo: Finlandia e Ucraina
La Svizzera punta tutto su Finlandia e Ucraina: «Il nostro obiettivo è la Finlandia. Se saremo in buona forma contro l’Ucraina, possiamo ottenere un risultato positivo.» Tuttavia, c’è incertezza sulla partecipazione ucraina: «L’unica domanda è con quale formazione si presenterà l’Ucraina, considerando la situazione attuale.»
Un gruppo ringiovanito e meno esperto
A differenza delle qualificazioni di due anni fa, la squadra attuale non può contare su alcune giocatrici chiave. Athena Grandis, Martina Stucki e Diana Carbalio hanno lasciato la nazionale. Inoltre, Elisa Capaccioli, importante centroboa che gioca nel campionato italiano, ha comunicato due mesi fa che non potrà più far parte della squadra. «Siamo molto ringiovaniti e purtroppo siamo arrivati qui senza abbastanza partite di preparazione.» Questa volta, ci sono stati solo quattro allenamenti congiunti contro la nazionale ceca.
Tattica prima del fisico
Fisicamente, la Svizzera parte svantaggiata. Le ore di allenamento nei club non sono sufficienti e i raduni di due giorni con la nazionale non bastano a colmare il divario, spiega Bajkovic: «Non siamo una squadra pronta fisicamente, perché manca la base di lavoro nei club.»
Tuttavia, la speranza è riposta nella tecnica e nella tattica: «Possiamo alzare il livello tecnico e tattico. Se riusciremo a reggere fisicamente, avremo le nostre possibilità contro Finlandia e Ucraina.»
Realismo, non rassegnazione
Bajkovic è onesto e concreto: niente illusioni, ma tanta voglia di lottare. L’obiettivo è chiaro: affrontare Finlandia e Ucraina con intelligenza, disciplina tattica e spirito di squadra, anche se manca ancora l’esperienza internazionale.
Per Vladimir Bajkovic, una qualificazione agli Europei rappresenterebbe un traguardo importante per la pallanuoto femminile svizzera. Non significherebbe solo entrare tra le 15 migliori squadre europee, ma anche rafforzare il riconoscimento internazionale della nazionale. Anche in caso di mancata qualificazione, Bajkovic considera questo torneo un’esperienza preziosa per un gruppo fortemente ringiovanito. A lungo termine, chiede maggiore continuità, attraverso raduni regolari e partite ufficiali, per permettere alla squadra di avvicinarsi gradualmente al livello europeo.
Queste qualificazioni rappresentano un vero banco di prova per la giovane nazionale svizzera. Con determinazione, unità e un piano di gioco chiaro, nulla è impossibile.
Programm delle partite & streaming
- 6 giugno, 19:45 – Svizzera vs Finlandia
- 7 giugno, 18:00 – Serbia vs Svizzera
- 8 giugno, 12:45 – Ucraina vs Svizzera